Un tromboniste fin, un sideman fiable, un soliste novateur, un musicien qui a toujours su être au bon endroit… mais qui n'a jamais connu la célébrité. Voici comment l'on pourrait définir en quelques mots Claude JONES qui fut trombone dans l'orchestre de Cab de 1934 à 1940 et en 1943. Le musicologue Gunther Schuller le juge très moderne dans son approche rythmique ; d'autres le considèrent comme l'un des pionniers du trombone, qui l'a libéré de son jeu primaire. Et pourtant, voici encore un de ces inconnus célèbres dont l'orchestre de Cab Calloway a le secret ! Preuve s'il en est que Cab a toujours su bien s'entourer. Claude Jones avait déjà connu une certaine gloire de l'époque des McKinney's Cotton Pickers dont il était l'un des piliers ou encore dans l'orchestre de Fletcher Henderson. Il ne la retrouvera jamais vraiment, que ce soit en compagnie de Cab ou de Duke Ellington par la suite. The Hi de Ho Blog va tout de même vous en dire un peu plus sur Claude Jones. Read the full story →
La veuve de Milt HINTON (1910-2000) est décédée le 3 mai dernier des suites d'un cancer à l'âge de 89 ans, dans la demeure familiale du Queens. Mona avait rencontré Milt en 1939 lors de l'enterrement de sa grand-mère. Tous les deux ne se quittèrent pas pendant 61 ans. Ils formaient un couple réputé pour sa gentillesse et sa générosité. Read the full story →
1re partie : Avant l’arrivée de Cab en France, par les journalistes francophones… Premier passage de Cab Calloway en Europe, la tournée du Cotton Club du printemps 1934 a été vécue comme un événement sur le vieux continent. Il faut dire que les amateurs de jazz n’avaient pas grand-chose « d’exotique » à se mettre entre les oreilles et sous les yeux à cette époque. Et c’est toujours fascinant de constater que les journalistes encensent ou descendent en flèche certains artistes pour des raisons très souvent peu objectives : « C’est du vrai jazz ! » « Ce n’est pas du vrai jazz ! » Autant de querelles de chapelles inutiles et bien éloignées de la réalité des sensations procurées sur scène (car finalement, il n’y a que cela qui compte). The Hi de Ho Blog a réuni plusieurs articles autour de la venue de Cab Calloway en Europe et va vous livrer quelques-uns des points de vue très constatés sur le bonhomme. Qu’il s’agisse de la Belgique, de la France ou encore de l’Angleterre, Cab Calloway a fait couler beaucoup d’encre (et de fiel aussi). Read the full story →
Earres Prince? With few fans (maybe 2 or 3 maximum in the world), who the hell knows anything about this inconspicuous man missing from all the jazz dictionaries? All the more reason for The Hi De Ho Blog to tell you a bit about the man who was the first pianist for – and apparently never appreciated by – Cab Calloway. He had the difficult task of preceding – not succeeding – Benny PAYNE, the pianist Cab had met before leading the Missourians. Read the full story →
La maison de disques britannique PROPER a sorti le 14 avril 2008 une anthologie Cab Calloway dans un coffret de 4 CD et 104 titres. Rien de très nouveau dans la compilation, avec les mêmes enregistrements que ceux que l'on connaît habituellement. De "Gotta Darn Good Reason Now" (1930) à "I Beeped When I Shoulda Bopped" (1949), vous (re)trouverez de nombreuses facettes du roi du Hi de Ho, marketé cette fois-ci plus sous l'égide des branchés ("hep"). Read the full story →
Quelle affiche, n'est-ce pas ? Eh bien, vous n'avez pas rêvé ! Alors qu'il n'en était qu'à ses débuts sur la scène new-yorkaise, Cab se retrouva pendant une semaine à l'affiche d'un spectacle au Palace, sur la 47e rue à Manhattan. "The Schweinerei" était le titre de la pièce que jouaient les 4 Marx Brothers et l'incontournable Margaret Dumont. Georgie Price, jeune vedette du vaudeville, la soprano Rose Perfect et des ventriloques étaient également à l'affiche. Durant une semaine, trois shows complets vont se succéder chaque soir avec un programme chargé. Read the full story →
Vous le savez, le tournages aux USA durant la Seconde Guerre Mondiale subissaient les restrictions comme tous les autres domaines de l'économie. Par exemple, les décors n'avaient qu'un budget de 5000 $, tout comme les éclairages (ce qui vaudra d'ailleurs au chef-opérateur Leon SHAMROY de modifier sensiblement sa méthode de travail sur le plateau de Stormy Weather). Tandis qu'en France, les Zazous résistaient à leur manière en écoutant du jazz et en portant des costumes à larges pans (un véritable gâchis alors que la France entière se privait), la production du film ne trouva rien de mieux que de dessiner une tenue de scène hors du commun pour Cab Calloway. Read the full story →
Les éditions Naïve ont décidément beaucoup de goût. Leur catalogue de disques le prouvaient depuis longtemps. Avec la parution en mars 2008 de "Le Noir et le Blanc" d'Eddy WIGGINS, elles démontrent une volonté d'excellence. Un très beau texte de Gilles Leroy (prix Goncourt 2007 avec Alabama Song) accompagne près de 150 photos des années 1950 à Paris et signées Eddy WIGGINS. Amoureux des fêtes nocturnes parisiennes, Eddy Wiggins se glisse avec son Rolleiflex 6x6 dans les bars et les coulisses des salles de spectacle ou passent alors de nombreuses vedettes américaines et où se croisent les Blancs et les Noirs, amoureux ou simples fans... Devant son objectif passent alors Armstrong, Basie, Ray Charles, Gillespie et... naturellement Cab Calloway. Read the full story →
Encore un long chapitre dans l'autobiographie de Cab. Et le sujet est beau : le Cotton Club, les tournées, la vie sentimentale tourmentée du jeune couple... Mais aussi l'histoire de Minnie The Moocher, celle de l'escroquerie de Moe gale et la montée en puissance d'Irving Mills, des anecdotes terribles sur le racisme durant les tournées dans le sud des Etats-Unis. Attention à quelques approximations chronologiques dans le récit de Cab, mais il est tellement captivant qu'on l'excuse facilement. Bonne lecture ! Read the full story →
Durant sa longue carrière, Cab a enregistré un foultitude de titres plus ou moins étranges. Celui-là est franchement particulier ! Avis aux monomaniaques complétistes : il n'y a qu'eux qui seront intéressés par l'acquisition de ce 45 tours qui n'a rien d'une chanson. Il s'agit en fait d'un récit mettant en scène le parallélisme des destins d'Abraham LINCOLN et John F. KENNEDY. Read the full story →
Following the success of The Blues Brothers, Cab Calloway is growing interest on the part of producers. Television in particular is interested. Cab has made a few appearances in the series (Madigan, and other particular which we'll write a future series of notes) but it is in LOVE BOAT that Cab will have a major musical role. He's surrounded by Ann Miller, Carol Channing, Ethel Merman and many old fashioned stars. Kind of tacky. Yet, it allow us to watch Cab play comedy and contributes to musical numbers with the one and only crew from The Love Boat! Read the full story →
En juillet 1941, Cab Calloway reçut les honneurs de la Guilde Custor des Tailleurs en étant désigné comme le plus élégant chef d'orchestre des Etats-Unis (il faut dire qu'à cette époque, les autres pays avaient un peu autre chose à faire qu'à parler chiffon, les treillis étant plus d'actualité !). Cette récompense était logique pour Cab qui, depuis ses tout débuts, avait toujours su conjuguer sens de la scène, entertainment et élégance. Read the full story →
Ce n'est pas à proprement parler une chanson de Cab. Pour autant, elle lui a permis d'être relancé en France lors de sa sortie en 1947 dans le film de Jean Boyer, "Mademoiselle s'amuse". "Armstrong, Duke Ellington, Cab Calloway", interprétée par Henri Salvador et les Collégiens menés par Ray Ventura a en effet contribué à remettre dans les bacs des disquaires les galettes de Calloway. Read the full story →
Deuxième partie du portrait de l’un des plus fidèles compagnons de route de Cab Calloway mais sur lequel on ne sait que trop peu. Après une enfance heureuse dans l'Oklahoma, Thomas est vite parti sur les bateaux du Missouri et joué en compagnie d'Ed Allen, Fate Marable, Ferdinand Jelly Roll Morton. C'est à New York qu'il veut réussir et l'orchestre du Cotton Club d'Andy Preer lui ouvre les bras. Vient ensuite un engagement avec les Missourians rapidement dominés par le petit nouveau : Cab Calloway. Avec lui, Walter Thomas va rester au même pupitre durant 13 ans, accumulant les fonctions de chef de la section des saxophones, arrangeur, directeur musical et chef d'orchestre par intérim lorsque le Cab en chef n'est pas sur scène. Tout cela sans jamais passer de l'ombre à la lumière. A partir de 1943, il voudra voler de ses propres ailes, mais sera lui aussi confronté à la dureté de l'époque. N'empêche, les quelques pistes gravées en 1944-45 comme les moments qu'il passera encore avec quelques-uns des plus grands donnent à la deuxième partie de son existence un goût fantastique. The Hi de Ho Blog vous la raconte... Read the full story →
That's right! For an announcement effect, admit that it is powerful. The Count at the Cab. That was almost done. And from 1929! Count Basie and Cab met at the time when young Calloway was the leader of the Alabamians. A great friendship was born between the two men... The Hi de Ho Blog reveals a little more... Read the full story →
Après Bass Line (1988) et Over Time, voici un nouvel ouvrage présentant les clichés effectués par Milt HINTON (1910-2000), le contrebassiste de Cab Calloway de 1936 à 1951. Déjà acclamées pour leurs qualités esthétiques, les photos de Milt Hinton permettent d'avoir un portrait au plus près de la vie des musiciens de jazz. Read the full story →
Voici le portrait de l’un des plus fidèles compagnons de route de Cab Calloway mais sur lequel on ne sait que trop peu. Et pourtant, Walter Thomas resta avec Cab depuis les Missourians jusqu’après le tournage de Stormy Weather. Géant aux pieds démesurés (d’où son surnom), Walter Thomas avait notamment enregistré avec Fate Marable, Jelly Roll Morton, avant de rencontrer Cab. Durant toute sa période chez Calloway, il fut l’arrangeur attitré de l’orchestre et son conseiller musical mais resta toujours dans l’ombre des grands ténors qui y passèrent comme Ben WEBSTER et Chu BERRY. Et la seconde partie de sa vie après est loin d’être sans intérêt. The Hi de Ho Blog vous en dit plus sur cet inconnu célèbre auquel il n’a jamais été consacré plus de 10 lignes d’affilée… Read the full story →
Bon anniversaire, old Cab! Read the full story →
1943 reviews from Hollywood Reporter, Time Magazine, New York Times... Read the full story →
"Thanks, Pal!" était le titre de travail de Stormy Weather. Il faisait référence à tous les mots de remerciements émanant d'autres vedettes et que lit Bill Robinson durant tout le film. Arthur Knight estime dans son passionnant (mais complexe) ouvrage que dire ainsi merci à un Noir américain, à travers Bill Robinson, était une gageure eut égard à l'opinion générale de l'époque. Mais nous aborderons les aspects raciaux du film une prochaine fois. Pour le moment, nous avons encore quelques croustillantes anecdotes à nous mettre sous la dent... Read the full story →
A cause de la guerre, Stormy Weather n'est sorti en France qu'en juillet 1946, soit 3 ans après les Etats-Unis. Entre les deux, le jazz avait déjà bien changé : Fats était mort et Cab commençait déjà largement à peiner pour faire vivre son big band. Pourtant, une fois n'est pas coutume, la critique française fut élogieuse.Alors, découvrez tout de suite l'intégralité de cette critique parue dans Jazz Hot en spetembre-octobre 1946 ainsi qu'une rarissime photo d'époque présentant l'affiche sur les Champs-Elysées. Read the full story →
Lorsque l’on se penche sur la musique du film Stormy Weather, on est frappé par sa proportion dans le film : près de 90 % ! C’est dire la minceur du scénario et, en contrepartie, l’attention que nous devons porter à la richesse de sa musique. Au-delà des grandes stars du jazz qui sont présentes dans le film, la question des arrangements musicaux a soulevé suffisamment de problèmes pour que The Hi de Ho Blog vous en parle un peu. Il faut dire que l’on est passé d’un compositeur classique à un jazzman, tous deux Afro-Américains, sous la houlette du directeur musical (et blanc) de la 20th-Century-Fox, Alfred Newman. Read the full story →
Aujourd'hui oublié, Al MORGAN bénéficie pourtant de l'image d'un contrebassiste extraordinaire, considéré comme un des pionniers du slapping, au même titre que Wellman Braud et Pops Foster. Eugene Chadbourne écrit dans la biographie d'All Music à son propos que "bien des bassistes récemment décédés doivent rêver de se retrouver au paradis pas trop loin de lui !" Celui qui s'est illustré par son solo sur Reefer Man, celui qui aimait la compagnie des femmes au moins autant que Cab, celui que Cab avait fini par trouver un peu trop photogénique... méritait bien une note biographique dans The Hi de Ho Blog ! Read the full story →
Voilà bien un titre qui a longtemps fait parler de lui. Amateurs de marijuana et autres herbes délirantes, ce morceau est pour vous. Le "Reefer Man" est en effet le type qui vend des joints au coin de la rue, bref, le petit dealer auprès desquels le bourgeois s'encanaillait dans Harlem. C'était aussi celui qu'allaient souvent voir les musiciens de jazz, consommateurs très réguliers. Un morceau de bravoure et de slap pour le contrebassiste Al MORGAN (ce qui lui valu son heureu de gloire) et qui fut repris par Milt HINTON dans des circonstances très particulières... Read the full story →
Si l'on vous dit (enfin, si Elvis Costello himself) que c'est le meilleur disquaire de collection au monde, croyez-nous : le VILLAGE MUSIC situé à Mill Valley, Californie, vient de fermer ses portes. Et c'est tout un monde qui se referme, plein de pochettes et de photos rarissimes, de vieux LP improbables. Pourquoi vous parlé-je de ce magasin où je n'ai jamais mis les pieds (heureusement pour ma carte bleue !) ? Read the full story →
Les généalogistes sont des personnes formidables, quoique tatillonnes à outrance. Néanmoins, grâce à elles, nous avons la chance de connaître en détail les dates de décès du père et du grand-père paternel de Cab Calloway ! Très utile me direz-vous. Eh bien, si quand même un peu, lorsque l'on considère l'importance de la relation entre Cab et son père puis son beau-père. Read the full story →
« Avec la trompette de Reeves et les solos à la manière de Nanton par Wheeler, l’orchestre de Cab avait peu ou prou le son d’Ellington. » C’est en ces termes que Steve Voce, célèbre journaliste britannique, parlait du fidèle tromboniste de Cab Calloway, De Priest WHEELER, dans une interview de 1957. Aujourd’hui complètement oublié, Wheeler a pourtant connu une certaine reconnaissance dans les années 30, en compagnie de Cab avec lequel il fit l’essentiel de sa carrière. Read the full story →
Depuis quelque temps, les personnages des séries TV sont désignés par le public comme les héros des temps modernes. Soit. Tant qu'on en profite pour écouter un peu de jazz. Remercions donc Hugh Laurie, le fameux Docteur House de la série (piano), James Denton (Desperate Housewives - guitare), Greg Grunberg (Heroes - batterie) d'avoir créé un groupe de rock jouant uniquement dans des bals de charité (toujours la bonne conscience hollywoodienne) : BAND FROM TV qui a enregistré le tube de Cab Calloway, Minnie The Moocher ! Read the full story →
Chrétien LAEMMEL est un homme d'une discrétion rare et c'est peut-être pour cela qu'il a pu capter les expressions et les sourires des plus grandes stars du jazz depuis toujours. Chrétien est avant tout un jazzophile effréné. Depuis les années 50, il va de salle en festival pour écouter et photographier les jazzmen sur scène. Et il en a vus partout en France et dans le monde : Mingus, Ellington, Basie, Goodman, Fitzgerald, Getz... et naturellement parmi ses chouchous, Cab Calloway est en très bonne place ! Read the full story →
A l'heure du centenaire de la naissance de Cab Calloway, une de ses filles, Chris Calloway a créé un nouveau spectacle autour de la femme qui a le plus influencé le roi du hi-de-ho dans sa carrière : Blanche Calloway. Son spectacle sera à l'affiche dès janvier 2008 au Bristol Riverside Theater à Bristol, PA. Read the full story →
Sorti sur les écrans de cinéma le 7 mars 1937, "The Old Mill Pond" est un dessin animé réalisé par Hugh HARMAN (1903-1982) pour la MGM qui a été nominé aux Oscars de 1937. La trame du film tient en trois mots : grenouilles, swing, romance. Seuls les numéros de jazz valent vraiment le détour, surtout lorsqu'ils sont interpêtés par des grenouilles caricaturant les visages de Fats Waller, Louis Armstrong, Bill Robinson, les Mills Brothers,... Vous l'aurez compris : les stéréotypes raciaux sont de mise et ne choquaient personne à l'époque ! Naturellement, notre ami Cab Calloway est de la partie et nous entraîne avec un swing particulièrement efficace. Quel charmeur ! Même auprès des grenouilles ! Vérifiez par vous-même en regardant ce dessin animé de 8 minutes... Read the full story →
Plus long chapitre de son autobiographie, « New York and The Cotton Club » présente les débuts de Cab et sa réussite fulgurante qui fit de lui un des jazzmen les plus écoutés du moment. En toute modestie – une fois de plus – Cab explique que les Alabamians avaient la chance avec eux, tout d’abord parce qu’ils étaient un bon orchestre, mais surtout parce que lui était à sa tête, lui donnant une présence particulière grâce à la manière dont il le conduisait sur scène. Rien que ça ! Pour autant, les Alabamians ressemblaient peu ou prou aux orchestres blancs de Chicago, ceux de Benny Meroff ou de Paul Ash... Read the full story →
Dans cette seconde note consacrée à la carrière de Ben Webster au sein de l’orchestre de Cab, nous allons examiner comment le train-train du Cotton Club et le manque d’opportunités de solos dans l’orchestre de Cab Calloway poussèrent Ben Webster à quitter un train de vie inespéré (et qu’il ne retrouvera jamais !). Read the full story →
Second volet de notre lecture de Jazz From The Beginning, nous allons maintenant voir comment Garvin BUSHELL a quitté l’orchestre de Cab Calloway et comment il a géré la suite de sa carrière. Enfin, il nous livrera son opinion si particulière sur sa production discographique durant sa période avec Cab (entre mai 1936 et septembre 1937). Read the full story →
Voilà bien une des petites perles que tout amateur de Cab se doit d'avoir dans sa collection. Ne serait-ce que pour sa pochette exceptionnelle : une caricature d'une grande élégance représente Cab dans sa queue-de-pie blanche typique. Le dos de la pochette est signé George AVAKIAN, célèbre producteur de disques de jazz. Et c'est Boris VIAN qui s'est chargé de la traduction. A sa lecture, on pourra même constater que Vian a nettement réaménagé à sa manière, tant il était fan de Cab Calloway. D'ailleurs, il est même stipulé "d'après George Avakian"... Read the full story →
La paie était bonne, l'uniforme tout neuf, les collègues renommés et la tournée prometteuse... pourtant, il suffit d'un soir au trompettiste Joe KEYES pour se faire son idée sur l'orchestre de Cab Calloway. Il y a peu de détails, mais The Hi de Ho Blog vous les livre intégralement ! Read the full story →
Il y a parfois des "collisions" étonnantes entre artistes et chansons... Celle de Grace MOORE, chanteuse d'opéra devenue comédienne, interprétant le tube de Cab Calloway, Minnie The Moocher, dans le film "When You're In Love" (Robert RISKIN, 1937) est un exemple frappant. Read the full story →
Souvenez-vous de la mine réjouie de ce batteur lors du fameux morceau d’anthologie Jumpin’ Jive pendant la scène tout aussi anthologique de Stormy Weather (1943) : c’est J.C. Heard ! Formidable batteur, J.C. Heard a apporté un véritable élan au niveau de la section rythmique de Cab Calloway. Et pourtant, il ne subsiste que très peu d’enregistrements de l’orchestre à cette époque : la grève du « record ban » débuta au moment où J.C. Heard remplaçait Cozy Cole aux baguettes. Et pour le coup, le siège était plus qu’éjectable… Read the full story →
Après sa rupture avec Zelma, Cab retourna terminer sa dernière année de lycée, mais échoua finalement. Il maintint son rythme hallucinant entre les clubs de jazz, l’école, le basket et les petits boulots. Mais tout va commencer grâce à Blanche, sa soeur, qui va l'aider à intégrer la revue Plantation Days. Ensuite, tout s'enchaîne relativement rapidement. Read the full story →
La personnalité et les chansons de Cab Calloway en ont fait un icone publicitaire depuis longtemps. Avec le revival suite à la sortie des films "The Blues Brothers" (John LANDIS, 1980) et "The Cotton Club" (Francis F. COPPOLA, 1984) , Cab est revenu sous le feu des projecteurs. Read the full story →
Mais que diable vient faire Odette LAURE dans The Hi de Ho Blog ? Eh bien la réponse est toute simple : sur cette pochade de 1955 dont les paroles ont été écrites par Roger Pierre et Jean-Marc Thibaut (musique de J. Prévost), la comédienne française entonne à la fin de chaque couplet la phrase inoubliable suivante : "Un excellent disque de Cab Calloway..." Read the full story →
Parmi les musiciens qui ont été aux pupitres des anches de l'orchestre de Cab Calloway, il y a beaucoup de vedettes telles que Chu Berry, Ben Webster, Ike Quebec ou encore Illinois Jacquet. Et puis, il y a également les obscures, les nettement moins connus qui ont pourtant contribué aux qualités artistiques du big band. L’un d’entre eux est Chauncey HAUGHTON ; et pourtant, il est un des rares (peut-être le seul - je dois vérifier) à avoir joué de l’alto avec 3 Calloway différents ! Read the full story →
Ben Webster est l’un des plus grands saxophonistes ténors de l’époque swing. A l’époque, seul Coleman Hawkins était considéré comme son égal… et petit à petit, Leon Chu BERRY entra dans la cour des grands. Ben Webster joua dans l’orchestre de Cab Calloway de septembre 1935 à juillet 1937. Comment ce grand soliste put s’accommoder du répertoire de Cab, comment les autres musiciens s’accommodèrent de son sacré caractère… Dans quelques instants, vous allez tout savoir. Read the full story →
Donner un surnom ("nickname") à un musicien était chose courante dans le milieu de jazz. Peu y ont échappé. Certains restaient connus uniquement du cercle intime des musiciens, d'autres devinrent des moyens de reconnaissance aisés. Thomas 'Fats' Waller parmi eux était donc surnommé 'Fats' par le public, mais dans l'intimité continuait de se faire appeler Tom ou Thomas. Les surnnoms venaient parfois de l'enfance, souvent d'une particularité physique ou psychologique. Bref, le "blase" comme dirait Simonin, vous suivait partout où vous alliez. Voici les surnoms (et leur explication quand je l'ai trouvée) de quelques-uns des membres de l'orchestre de Cab. Read the full story →
C’est dans ce chapitre que tout commence à se mettre vraiment en place dans la tête de Cab : musique + entertainment = succès + argent ! La formule sera celle qui l’animera toute son existence désormais. Read the full story →
Cette petite monographie est en réalité un tiré à part d’un plus gros ouvrage de référence, An Autobiography of Black Jazz (1983) de Dempsey J. TRAVIS (né en 1920). Ses 16 pages sont un long monologue de Cab, interrogé par Travis, quelques années plus tôt, en 1983. Read the full story →
Voici une petite merveille pleine d'humour et de jazz comme en produisaient régulièrement les studios de dessins animés dans les années 1930... Signé Frank TASHLIN, Porky at the Crocadero est sorti sur les écrans le 5 février 1938. Read the full story →
Pour profiter des quelques instants de répit que leur réservaient les tournées, et pour aller à la rencontre de leur public, les big bands organisèrent progressivement des équipes de base-ball. Dans son autobiographie, Cab se vante d'avoir été l’un des tout premiers - voire le premier - à en avoir créé une. Harry James, Benny Goodman et Tommy Dorsey avaient eux aussi leur équipe tandis que Louis Armstrong soutenait une équipe semi-pro de New-Orleans. Ce dont Cab ne se vante pas en revanche, c’est de la façon dont il l’a dissoute… Read the full story →