Enregistré le 22 janvier 1934 à New York, le titre Jitter Bug est une oeuvre commune d'Edwin Swayzee (trompettiste depuis 1932 avec Cab) et de Cab Calloway. Les avis sont multiples sur l'origine du mot Jitter Bug. Il faut dire qu'à l'époque où est sorti le disque de Cab, il connut un tel succès que beaucoup voulurent s'en arroger l'origine, Cab le premier. En fait, le Jitterbug était une danse pratiquée au Savoy Ballroom de New York dès 1926 (au moment de son ouverture). Ses danseurs furent célèbres plus tard sous le nom des Lindy Hoppers (que l'on voit avec bonheur dans A Day At the Races et Hellzapoppin'). Comme on était à l'époque de la Prohibition et que les mouvements hystériques des danseurs faisaient penser à des ivrognes, on appela cette danse jitter-bug en référence à la jitter-sauce (l'alcool frelaté). Read the full story →
Bon. Pour tout vous avouer, il y a parfois des moments délicats lorsque l'on fait un peu de recherche autour de Cab Calloway. L'une de mes dernières épreuves a été de découvrir que le chanteur français Carlos (1943-2008) avait adapté à sa manière la chanson Minnie The Moocher sous le titre "Idého", paru dans l'album Yvan-Chrisostome (1991). Read the full story →
Quel rapport entre le Duc de Windsor, Grace Jones et Jacques Chirac ? Eh bien, tous les trois sont des fans de Cab Calloway ! Voici donc une liste non exhaustive des personnalités qui ont vu et apprécié Cab CALLOWAY. Dans la mesure du possible, The Hi de Ho Blog a essayé d'indiquer les circonstances et de trouver un témoignage concordant... Read the full story →
"Cab Calloway in Chronology"... Voilà un cadeau de Noël qui va durer toute l'année : l'intégrale de enregistrements studio de Cab Calloway est désormais disponible en téléchargement sur iTunes, Amazon et de nombreuses autres plateformes légales, dans la nouvelle collection digitale "Complete Jazz Series" Read the full story →
Le jour où l'on célèbrait le 101e anniversaire de Cab Calloway, la chanteuse Eartha KITT est décédée à l'âge de 81 ans. Emportée par un cancer du colon, l'entertaineuse s'était notamment illustrée dans le film Saint Louis Blues (1958) aux côtés de Cab Calloway et de Nat King Cole. Read the full story →
Nous vous avons récemment parlé du Porgy and Bess avec Cab Calloway dans le rôle de Sportin' Life enfin disponible en CD. Après avoir traîné de longues années dans les archives de la radio allemande, fait quelques apparitions chez les collectionneurs ou sur Internet, il y a désormais une deuxième édition du même enregistrement que je vous ai présenté en juillet dernier. Read the full story →
This is a topic that can not be found at the front of French magazines like L'Express and Le Point even if they too oftenly deal with Freemasons! And because there is little study on jazz and Freemasonry. More reason to welcome the research Raphaël IMBERT who, more than being an accomplished saxophonist, has undertaken to initiate the uninitiated that we are the relationships between jazz and Masonic lodges. By empowering African Americans, Freemasonry also allowed jazzmen to create a new corporatism close to a fraternity. The Hi De Ho Blog is particularly focused on Brother Cab Calloway, introduced to the masonry by his musicians. The recent parution of "Jazz Supreme: initiés, mystiques et prophètes" (2014, L'éclat) is the reason for us to update this 2008 article. Read the full story →
Fin 1952, l'ami Cab séjourne à Londres depuis l'arrivée de la troupe de Porgy & Bess en octobre. L'opéra fonctionne à merveille et Henry Dawson, producteur vorace, veut profiter du succès de Cab Calloway pour monter une série de galas en Grande-Bretagne, s'appuyant sur le roi du Hi de Ho et sur d'autres vedettes du jazz américain. Parmi elles, Mary Lou Williams dont les souvenirs permettent de raconter plus en détail cette épisode vite oublié par Cab... Read the full story →
Il faut toujours se féliciter de la parution de CD de Cab Calloway, même lorsqu'il s'agit de simples rééditions cachées sous de nouvelles pochettes. C'est le cas de ce double album de Storyville présentant Fats Waller et Cab Calloway dans de rares enregistrements radio pour le premier de 1936 et 1943 (l'un des ultimes concerts de Fats) et de 1940 et 1945 pour le second. Read the full story →
Les visites de Cab en France ne sont pas légion ! Mais certaines ont marqué les esprits. Naturellement, on pensera en particulier aux séances d’avril 1934 à Pleyel, pour lesquelles les témoignages divergent. Il faudra attendre près de 20 ans avant que Cab ne remette les pieds dans l’hexagone. C’est ensuite beaucoup plus régulièrement à partir de 1977 que Cab reviendra dans les différents festivals de la Côte d’Azur, sans oublier de passer par Paris. Read the full story →
Après avoir été échangé sous le manteau (ou sur la toile) de manière plus qu'interlope, le Porgy & Bess dans lequel Cab Calloway joue le rôle de Sportin' Life est enfin disponible en CD officiel depuis juillet dernier ! Read the full story →
Voici la seconde partie de la biographie consacrée à ce fabuleux instrumentiste oublié par beaucoup aujourd'hui mais admiré par tous à son époque. Claude Jones était un musicien efficace et délicat, dont nous avons abordé l'enfance et la carrières jusqu'à son arrivée chez Cab Calloway, fin 1934. Cette seconde partie va nous permettre de retrouver cet amateur de bonnes choses et de musique pour évoquer ses années passées chez Cab, mais aussi avec Ellington, Roll Morton et d'autres mais aussi la fin de sa vie sur un navire américain en route vers l'Europe. Le génial tromboniste était alors devenu un steward très british... Read the full story →
Cab Calloway vécut les dernières années de sa vie dans une grande maison de la banlieue chic de New York, à White Plains. C'est là que, depuis 1955, se donnaient rendez-vous Nat King Cole, Lionel Hampton, Duke Ellington, Lena Horne (et même Michael Jackson !) et de nombreuses personnalités ou anonymes pour se remémorer le bon vieux temps, faire une jam, ou tout simplement déguster les barbecues dont Cab avait le secret. Là sont rassemblés de nombreux souvenirs et objets personnels du roi du Hi-de-Ho. Read the full story →
Nous avons la grande tristesse de vous informer de la mort de Chris Calloway, fille de Cab, des suite d'un cancer. Elle se battait depuis 1987 contre la maladie, l'avait vaincue une première fois puis a succombé le jeudi 7 août 2008. Elle est décédée à Santa Fe au Nouveau-Mexique, là où elle résidait depuis 1991. Trop fatiguée, elle n'avait pu donner son dernier concert prévu le 20 juillet dernier. Read the full story →
Un tromboniste fin, un sideman fiable, un soliste novateur, un musicien qui a toujours su être au bon endroit… mais qui n'a jamais connu la célébrité. Voici comment l'on pourrait définir en quelques mots Claude JONES qui fut trombone dans l'orchestre de Cab de 1934 à 1940 et en 1943. Le musicologue Gunther Schuller le juge très moderne dans son approche rythmique ; d'autres le considèrent comme l'un des pionniers du trombone, qui l'a libéré de son jeu primaire. Et pourtant, voici encore un de ces inconnus célèbres dont l'orchestre de Cab Calloway a le secret ! Preuve s'il en est que Cab a toujours su bien s'entourer. Claude Jones avait déjà connu une certaine gloire de l'époque des McKinney's Cotton Pickers dont il était l'un des piliers ou encore dans l'orchestre de Fletcher Henderson. Il ne la retrouvera jamais vraiment, que ce soit en compagnie de Cab ou de Duke Ellington par la suite. The Hi de Ho Blog va tout de même vous en dire un peu plus sur Claude Jones. Read the full story →
La veuve de Milt HINTON (1910-2000) est décédée le 3 mai dernier des suites d'un cancer à l'âge de 89 ans, dans la demeure familiale du Queens. Mona avait rencontré Milt en 1939 lors de l'enterrement de sa grand-mère. Tous les deux ne se quittèrent pas pendant 61 ans. Ils formaient un couple réputé pour sa gentillesse et sa générosité. Read the full story →
1re partie : Avant l’arrivée de Cab en France, par les journalistes francophones… Premier passage de Cab Calloway en Europe, la tournée du Cotton Club du printemps 1934 a été vécue comme un événement sur le vieux continent. Il faut dire que les amateurs de jazz n’avaient pas grand-chose « d’exotique » à se mettre entre les oreilles et sous les yeux à cette époque. Et c’est toujours fascinant de constater que les journalistes encensent ou descendent en flèche certains artistes pour des raisons très souvent peu objectives : « C’est du vrai jazz ! » « Ce n’est pas du vrai jazz ! » Autant de querelles de chapelles inutiles et bien éloignées de la réalité des sensations procurées sur scène (car finalement, il n’y a que cela qui compte). The Hi de Ho Blog a réuni plusieurs articles autour de la venue de Cab Calloway en Europe et va vous livrer quelques-uns des points de vue très constatés sur le bonhomme. Qu’il s’agisse de la Belgique, de la France ou encore de l’Angleterre, Cab Calloway a fait couler beaucoup d’encre (et de fiel aussi). Read the full story →
Earres Prince? With few fans (maybe 2 or 3 maximum in the world), who the hell knows anything about this inconspicuous man missing from all the jazz dictionaries? All the more reason for The Hi De Ho Blog to tell you a bit about the man who was the first pianist for – and apparently never appreciated by – Cab Calloway. He had the difficult task of preceding – not succeeding – Benny PAYNE, the pianist Cab had met before leading the Missourians. Read the full story →
La maison de disques britannique PROPER a sorti le 14 avril 2008 une anthologie Cab Calloway dans un coffret de 4 CD et 104 titres. Rien de très nouveau dans la compilation, avec les mêmes enregistrements que ceux que l'on connaît habituellement. De "Gotta Darn Good Reason Now" (1930) à "I Beeped When I Shoulda Bopped" (1949), vous (re)trouverez de nombreuses facettes du roi du Hi de Ho, marketé cette fois-ci plus sous l'égide des branchés ("hep"). Read the full story →
Vous le savez, le tournages aux USA durant la Seconde Guerre Mondiale subissaient les restrictions comme tous les autres domaines de l'économie. Par exemple, les décors n'avaient qu'un budget de 5000 $, tout comme les éclairages (ce qui vaudra d'ailleurs au chef-opérateur Leon SHAMROY de modifier sensiblement sa méthode de travail sur le plateau de Stormy Weather). Tandis qu'en France, les Zazous résistaient à leur manière en écoutant du jazz et en portant des costumes à larges pans (un véritable gâchis alors que la France entière se privait), la production du film ne trouva rien de mieux que de dessiner une tenue de scène hors du commun pour Cab Calloway. Read the full story →
Les éditions Naïve ont décidément beaucoup de goût. Leur catalogue de disques le prouvaient depuis longtemps. Avec la parution en mars 2008 de "Le Noir et le Blanc" d'Eddy WIGGINS, elles démontrent une volonté d'excellence. Un très beau texte de Gilles Leroy (prix Goncourt 2007 avec Alabama Song) accompagne près de 150 photos des années 1950 à Paris et signées Eddy WIGGINS. Amoureux des fêtes nocturnes parisiennes, Eddy Wiggins se glisse avec son Rolleiflex 6x6 dans les bars et les coulisses des salles de spectacle ou passent alors de nombreuses vedettes américaines et où se croisent les Blancs et les Noirs, amoureux ou simples fans... Devant son objectif passent alors Armstrong, Basie, Ray Charles, Gillespie et... naturellement Cab Calloway. Read the full story →
Encore un long chapitre dans l'autobiographie de Cab. Et le sujet est beau : le Cotton Club, les tournées, la vie sentimentale tourmentée du jeune couple... Mais aussi l'histoire de Minnie The Moocher, celle de l'escroquerie de Moe gale et la montée en puissance d'Irving Mills, des anecdotes terribles sur le racisme durant les tournées dans le sud des Etats-Unis. Attention à quelques approximations chronologiques dans le récit de Cab, mais il est tellement captivant qu'on l'excuse facilement. Bonne lecture ! Read the full story →
Durant sa longue carrière, Cab a enregistré un foultitude de titres plus ou moins étranges. Celui-là est franchement particulier ! Avis aux monomaniaques complétistes : il n'y a qu'eux qui seront intéressés par l'acquisition de ce 45 tours qui n'a rien d'une chanson. Il s'agit en fait d'un récit mettant en scène le parallélisme des destins d'Abraham LINCOLN et John F. KENNEDY. Read the full story →
Following the success of The Blues Brothers, Cab Calloway is growing interest on the part of producers. Television in particular is interested. Cab has made a few appearances in the series (Madigan, and other particular which we'll write a future series of notes) but it is in LOVE BOAT that Cab will have a major musical role. He's surrounded by Ann Miller, Carol Channing, Ethel Merman and many old fashioned stars. Kind of tacky. Yet, it allow us to watch Cab play comedy and contributes to musical numbers with the one and only crew from The Love Boat! Read the full story →
En juillet 1941, Cab Calloway reçut les honneurs de la Guilde Custor des Tailleurs en étant désigné comme le plus élégant chef d'orchestre des Etats-Unis (il faut dire qu'à cette époque, les autres pays avaient un peu autre chose à faire qu'à parler chiffon, les treillis étant plus d'actualité !). Cette récompense était logique pour Cab qui, depuis ses tout débuts, avait toujours su conjuguer sens de la scène, entertainment et élégance. Read the full story →
Ce n'est pas à proprement parler une chanson de Cab. Pour autant, elle lui a permis d'être relancé en France lors de sa sortie en 1947 dans le film de Jean Boyer, "Mademoiselle s'amuse". "Armstrong, Duke Ellington, Cab Calloway", interprétée par Henri Salvador et les Collégiens menés par Ray Ventura a en effet contribué à remettre dans les bacs des disquaires les galettes de Calloway. Read the full story →
Deuxième partie du portrait de l’un des plus fidèles compagnons de route de Cab Calloway mais sur lequel on ne sait que trop peu. Après une enfance heureuse dans l'Oklahoma, Thomas est vite parti sur les bateaux du Missouri et joué en compagnie d'Ed Allen, Fate Marable, Ferdinand Jelly Roll Morton. C'est à New York qu'il veut réussir et l'orchestre du Cotton Club d'Andy Preer lui ouvre les bras. Vient ensuite un engagement avec les Missourians rapidement dominés par le petit nouveau : Cab Calloway. Avec lui, Walter Thomas va rester au même pupitre durant 13 ans, accumulant les fonctions de chef de la section des saxophones, arrangeur, directeur musical et chef d'orchestre par intérim lorsque le Cab en chef n'est pas sur scène. Tout cela sans jamais passer de l'ombre à la lumière. A partir de 1943, il voudra voler de ses propres ailes, mais sera lui aussi confronté à la dureté de l'époque. N'empêche, les quelques pistes gravées en 1944-45 comme les moments qu'il passera encore avec quelques-uns des plus grands donnent à la deuxième partie de son existence un goût fantastique. The Hi de Ho Blog vous la raconte... Read the full story →
That's right! For an announcement effect, admit that it is powerful. The Count at the Cab. That was almost done. And from 1929! Count Basie and Cab met at the time when young Calloway was the leader of the Alabamians. A great friendship was born between the two men... The Hi de Ho Blog reveals a little more... Read the full story →
Après Bass Line (1988) et Over Time, voici un nouvel ouvrage présentant les clichés effectués par Milt HINTON (1910-2000), le contrebassiste de Cab Calloway de 1936 à 1951. Déjà acclamées pour leurs qualités esthétiques, les photos de Milt Hinton permettent d'avoir un portrait au plus près de la vie des musiciens de jazz. Read the full story →
Voici le portrait de l’un des plus fidèles compagnons de route de Cab Calloway mais sur lequel on ne sait que trop peu. Et pourtant, Walter Thomas resta avec Cab depuis les Missourians jusqu’après le tournage de Stormy Weather. Géant aux pieds démesurés (d’où son surnom), Walter Thomas avait notamment enregistré avec Fate Marable, Jelly Roll Morton, avant de rencontrer Cab. Durant toute sa période chez Calloway, il fut l’arrangeur attitré de l’orchestre et son conseiller musical mais resta toujours dans l’ombre des grands ténors qui y passèrent comme Ben WEBSTER et Chu BERRY. Et la seconde partie de sa vie après est loin d’être sans intérêt. The Hi de Ho Blog vous en dit plus sur cet inconnu célèbre auquel il n’a jamais été consacré plus de 10 lignes d’affilée… Read the full story →
Bon anniversaire, old Cab! Read the full story →
1943 reviews from Hollywood Reporter, Time Magazine, New York Times... Read the full story →
"Thanks, Pal!" était le titre de travail de Stormy Weather. Il faisait référence à tous les mots de remerciements émanant d'autres vedettes et que lit Bill Robinson durant tout le film. Arthur Knight estime dans son passionnant (mais complexe) ouvrage que dire ainsi merci à un Noir américain, à travers Bill Robinson, était une gageure eut égard à l'opinion générale de l'époque. Mais nous aborderons les aspects raciaux du film une prochaine fois. Pour le moment, nous avons encore quelques croustillantes anecdotes à nous mettre sous la dent... Read the full story →
A cause de la guerre, Stormy Weather n'est sorti en France qu'en juillet 1946, soit 3 ans après les Etats-Unis. Entre les deux, le jazz avait déjà bien changé : Fats était mort et Cab commençait déjà largement à peiner pour faire vivre son big band. Pourtant, une fois n'est pas coutume, la critique française fut élogieuse.Alors, découvrez tout de suite l'intégralité de cette critique parue dans Jazz Hot en spetembre-octobre 1946 ainsi qu'une rarissime photo d'époque présentant l'affiche sur les Champs-Elysées. Read the full story →
Lorsque l’on se penche sur la musique du film Stormy Weather, on est frappé par sa proportion dans le film : près de 90 % ! C’est dire la minceur du scénario et, en contrepartie, l’attention que nous devons porter à la richesse de sa musique. Au-delà des grandes stars du jazz qui sont présentes dans le film, la question des arrangements musicaux a soulevé suffisamment de problèmes pour que The Hi de Ho Blog vous en parle un peu. Il faut dire que l’on est passé d’un compositeur classique à un jazzman, tous deux Afro-Américains, sous la houlette du directeur musical (et blanc) de la 20th-Century-Fox, Alfred Newman. Read the full story →
Aujourd'hui oublié, Al MORGAN bénéficie pourtant de l'image d'un contrebassiste extraordinaire, considéré comme un des pionniers du slapping, au même titre que Wellman Braud et Pops Foster. Eugene Chadbourne écrit dans la biographie d'All Music à son propos que "bien des bassistes récemment décédés doivent rêver de se retrouver au paradis pas trop loin de lui !" Celui qui s'est illustré par son solo sur Reefer Man, celui qui aimait la compagnie des femmes au moins autant que Cab, celui que Cab avait fini par trouver un peu trop photogénique... méritait bien une note biographique dans The Hi de Ho Blog ! Read the full story →
Voilà bien un titre qui a longtemps fait parler de lui. Amateurs de marijuana et autres herbes délirantes, ce morceau est pour vous. Le "Reefer Man" est en effet le type qui vend des joints au coin de la rue, bref, le petit dealer auprès desquels le bourgeois s'encanaillait dans Harlem. C'était aussi celui qu'allaient souvent voir les musiciens de jazz, consommateurs très réguliers. Un morceau de bravoure et de slap pour le contrebassiste Al MORGAN (ce qui lui valu son heureu de gloire) et qui fut repris par Milt HINTON dans des circonstances très particulières... Read the full story →
Si l'on vous dit (enfin, si Elvis Costello himself) que c'est le meilleur disquaire de collection au monde, croyez-nous : le VILLAGE MUSIC situé à Mill Valley, Californie, vient de fermer ses portes. Et c'est tout un monde qui se referme, plein de pochettes et de photos rarissimes, de vieux LP improbables. Pourquoi vous parlé-je de ce magasin où je n'ai jamais mis les pieds (heureusement pour ma carte bleue !) ? Read the full story →
Les généalogistes sont des personnes formidables, quoique tatillonnes à outrance. Néanmoins, grâce à elles, nous avons la chance de connaître en détail les dates de décès du père et du grand-père paternel de Cab Calloway ! Très utile me direz-vous. Eh bien, si quand même un peu, lorsque l'on considère l'importance de la relation entre Cab et son père puis son beau-père. Read the full story →
« Avec la trompette de Reeves et les solos à la manière de Nanton par Wheeler, l’orchestre de Cab avait peu ou prou le son d’Ellington. » C’est en ces termes que Steve Voce, célèbre journaliste britannique, parlait du fidèle tromboniste de Cab Calloway, De Priest WHEELER, dans une interview de 1957. Aujourd’hui complètement oublié, Wheeler a pourtant connu une certaine reconnaissance dans les années 30, en compagnie de Cab avec lequel il fit l’essentiel de sa carrière. Read the full story →
Depuis quelque temps, les personnages des séries TV sont désignés par le public comme les héros des temps modernes. Soit. Tant qu'on en profite pour écouter un peu de jazz. Remercions donc Hugh Laurie, le fameux Docteur House de la série (piano), James Denton (Desperate Housewives - guitare), Greg Grunberg (Heroes - batterie) d'avoir créé un groupe de rock jouant uniquement dans des bals de charité (toujours la bonne conscience hollywoodienne) : BAND FROM TV qui a enregistré le tube de Cab Calloway, Minnie The Moocher ! Read the full story →
Chrétien LAEMMEL est un homme d'une discrétion rare et c'est peut-être pour cela qu'il a pu capter les expressions et les sourires des plus grandes stars du jazz depuis toujours. Chrétien est avant tout un jazzophile effréné. Depuis les années 50, il va de salle en festival pour écouter et photographier les jazzmen sur scène. Et il en a vus partout en France et dans le monde : Mingus, Ellington, Basie, Goodman, Fitzgerald, Getz... et naturellement parmi ses chouchous, Cab Calloway est en très bonne place ! Read the full story →
A l'heure du centenaire de la naissance de Cab Calloway, une de ses filles, Chris Calloway a créé un nouveau spectacle autour de la femme qui a le plus influencé le roi du hi-de-ho dans sa carrière : Blanche Calloway. Son spectacle sera à l'affiche dès janvier 2008 au Bristol Riverside Theater à Bristol, PA. Read the full story →
Sorti sur les écrans de cinéma le 7 mars 1937, "The Old Mill Pond" est un dessin animé réalisé par Hugh HARMAN (1903-1982) pour la MGM qui a été nominé aux Oscars de 1937. La trame du film tient en trois mots : grenouilles, swing, romance. Seuls les numéros de jazz valent vraiment le détour, surtout lorsqu'ils sont interpêtés par des grenouilles caricaturant les visages de Fats Waller, Louis Armstrong, Bill Robinson, les Mills Brothers,... Vous l'aurez compris : les stéréotypes raciaux sont de mise et ne choquaient personne à l'époque ! Naturellement, notre ami Cab Calloway est de la partie et nous entraîne avec un swing particulièrement efficace. Quel charmeur ! Même auprès des grenouilles ! Vérifiez par vous-même en regardant ce dessin animé de 8 minutes... Read the full story →
Plus long chapitre de son autobiographie, « New York and The Cotton Club » présente les débuts de Cab et sa réussite fulgurante qui fit de lui un des jazzmen les plus écoutés du moment. En toute modestie – une fois de plus – Cab explique que les Alabamians avaient la chance avec eux, tout d’abord parce qu’ils étaient un bon orchestre, mais surtout parce que lui était à sa tête, lui donnant une présence particulière grâce à la manière dont il le conduisait sur scène. Rien que ça ! Pour autant, les Alabamians ressemblaient peu ou prou aux orchestres blancs de Chicago, ceux de Benny Meroff ou de Paul Ash... Read the full story →
Dans cette seconde note consacrée à la carrière de Ben Webster au sein de l’orchestre de Cab, nous allons examiner comment le train-train du Cotton Club et le manque d’opportunités de solos dans l’orchestre de Cab Calloway poussèrent Ben Webster à quitter un train de vie inespéré (et qu’il ne retrouvera jamais !). Read the full story →