“Kicking the Gong Around” & “Reefer Man”: what‘s your guess?

Les expressions argotiques employées dans les chansons de Cab Calloway sont parfois difficiles voire impossible à décrypter si l'on n'était pas dans l'époque, Noir ou musicien de jazz ! L'histoire raconte qu'Irving Mills insistait même pour ajouter encore plus d'argot dans les chansons de manière à ce que cela soit toujours plus "exotique" pour les bourgeois blancs qui assistaient aux revues du Cotton Club... Ce n'est pas par hasard si dès 1938 Cab Calloway sortit son Hepsters Dictionary qui recense toutes ces expressions (bon, c'était aussi pour faire la nique à Benny Goodman qui distribuait un petit dictionnaire du swing à son public). Read the full story →

Most interesting interview of Alyn SHIPTON about “Hi de Ho: The Life of Cab Calloway”

Le talent d'Alyn SHIPTON dans son analyse et sa compréhension des musiciens, de leur vie et de leur rapport au public est incontestable. Les nombreux ouvrages qu'il a consacrés à des biographies de grands jazzmen sont là pour le prouver. Alyn Shipton a publié le premier ouvrage entièrement consacré au roi du Hi de Ho à l'automne 2010, sous le titre "Hi-De-Ho: The Life of Cab Calloway". Il a également été conseiller historique pour le documentaire "Cab Calloway, le dandy de Harlem" (2010). En avril 2011, il a été interviewé par le Jerry Jazz Musician, un des sites Internet les plus passionnants consacrés au Jazz qui vient de mettre en ligne cette longue discussion. Read the full story →

A Surrealistic poem to Cab Calloway

Une des merveilles d'eBay, c'est de permettre de découvrir des choses qu'on n'aurait pas osé imaginer... En voici la preuve avec ce poème extrait d'un ouvrage récemment mis en vente sur le site de vente aux enchères. Il s'agit d'un recueil de poésies de Pierre CUVILLIER, publié en 1948 (éditions Debresse, illustré par Maurice Henry). Read the full story →

120 batons broken per year by Cab

Confined to his small workshop in Staten Island, Isaac Cary manufactures batons for conductors since 1929. He's even the only one to do so in the USA (in 1941). His clientele count among the most famous maestros of the time: Arturo Toscanini, Dave Rubinoff, Alfred Wallenstein, Andre Kostelanetz, Mark Warnow... On the jazz and showbusiness side, Cary's clients include Paul Whiteman, Jimmy Lunceford, Hal Kemp, Abe Lyman, Rudy Vallee, Ozzie Nelson, Freddie Rich, Frank Black... and Cab Calloway. Read the full story →

A 1934 poem to Cab Calloway

  En 1932 était paru dans New York Mirror un poème à propos de Cab Calloway que nous avons déjà retranscrit. En avril 1934, tandis que Cab est en tournée en Europe, un nouveau poème fait surface. Cette fois, on parle de la protagoniste d'une chanson interprétée par Cab à cette époque : Sylvia. Autant vous le dire tout de suite, j'ai l'impression que son auteur s'est un peu emporté.   Read the full story →

Winter hour and speed ticket for Cab Calloway

En ce week-end de passage à l'heure d'hiver, voici une anecdote de 1935 sur Cab Calloway pour qui le changement d'horaire eut des conséquences fâcheuses... La pauvreté de l'intérêt de l'anecdote et sa parution en tête de la section "Théâtres" du grand journal New York Age du 4 mai 1935 démontrent à quel point Cab Calloway était une star dont la presse guettait le moindre geste... Read the full story →

The Five Jinks: “Za Zu Swing” (1937)

Voilà encore un groupe vocal obscure dont il ne reste presque rien. Six face enregistrées en février 1937 pour Blue Bird. Scateurs invétérés ils étaient aussi d'inépuisables imitateurs (voire plagieurs) des Mills brothers et de Cab Calloway. En témoigne ce titre "Za Zu Swing" dont les paroles ne sont guère éloignées de la version originale enregistrée 4 ans plus tôt par le roi du Hi de Ho. Read the full story →

“From Cab Calloway to Duke Ellington” (3/6): the TROMBONES

The Cab Calloway and Duke Ellington orchestras were among the most popular of the 1930’s and 1940’s. They were also responsible for disbursing the highest payroll! Of course, the Duke had the prestige and incomparable excellence. Many of the musicians who passed through Cab’s bandstand were eager at one time or another to join Ellington. Only a handful of them succeeded in that objective ... and fewer still traveled the other direction. The Hi De Ho Blog reviews them all for you. And there are a few unexpected names on the list! We continue the series with the trombones and: Tyree GLENN, Claude JONES et Quentin JACKSON. Read the full story →

Dave RIVERA: the delicate Portorican touch in Cab’s ork

Heureusement que Down Beat existait en 1944 ! Sans cette revue américaine consacrée au jazz (et qui n'était pas toujours très tendre avec Cab Calloway !), nous ne saurions rien ou presque sur Dave Rivera. Et pourtant, ce pianiste ne manque pas d'intérêt. The Hi de Ho Blog va tenter d'en retracer l'histoire, comme nous l'avons fait précédemment avec les deux précédents pianistes de Cab, Earres Prince et Benny Payne. Read the full story →

Day At Night: 30 mn intimate interview of Cab in 1974

La chaîne CUNY TV a eu l'excellente idée de numériser, restaurer et diffuser gratuitement sur Internet une partie des interviews menées pendant plusieurs années par le journaliste américain James DAY. Parmi les quelque 130 émissions, une en particulier a retenu notre attention et, vous vous en doutez, il s'agit de celle consacrée à Cab Calloway. Read the full story →

“From Cab Calloway to Duke Ellington” (2/6): the TRUMPETS

The Cab Calloway and Duke Ellington orchestras were among the most popular of the 1930’s and 1940’s. They were also responsible for disbursing the highest payroll! Of course, the Duke had the prestige and incomparable excellence. Many of the musicians who passed through Cab’s bandstand were eager at one time or another to join Ellington. Only a handful of them succeeded in that objective ... and fewer still traveled the other direction. The Hi De Ho Blog reviews them all for you. Here are trumpets with: Dizzy GILLESPIE, Eddie MULLENS and Cootie WILLIAMS. Read the full story →

“From Cab Calloway to Duke Ellington” (1/6): the SAXOPHONES

The Cab Calloway and Duke Ellington orchestras were among the most popular of the 1930’s and 1940’s. They were also responsible for disbursing the highest payroll! Of course, the Duke had the prestige and incomparable excellence. Many of the musicians who passed through Cab’s bandstand were eager at one time or another to join Ellington. Only a handful of them succeeded in that objective ... and fewer still traveled the other direction. The Hi De Ho Blog reviews them all for you. And there are a few unexpected names on the list!  Let's begin de series with the saxophones: Hilton JEFFERSON, Chauncey HAUGHTON and Rudy POWELL. Read the full story →

New Cab Calloway treasures in the SAVORY Collection

Loren Schoenberg est décidément quelqu'un de bien. A son amour et sa connaissance du jazz vient s'ajouter une générosité que bien des collectionneurs et amateurs de jazz feraient d'avoir... Dernière preuve en date, l'émission diffusée le 9 mai 2011 dans l'émission Night Light de David Brent Johnson sur la radio publique de l'Indiana. Durant une heure, Loren Schoenberg diffuse de multiples extraits issus de la collection SAVORY en cours d'exhumation. On ne compte plus les Fats Waller, les Duke Ellington, les Joe Sullivan et les Benny Goodman retrouvés.. Concernant Cab Calloway, l'émission permet d'entendre deux extraits particulièrement intéressants, datés de 1938... Read the full story →

“From Cab Calloway to Duke Ellington” series: the perfect career

The Cab Calloway and Duke Ellington orchestras were among the most popular of the 1930’s and 1940’s. They were also responsible for disbursing the highest payroll! Of course, the Duke had the prestige and incomparable excellence. Many of the musicians who passed through Cab’s bandstand were eager at one time or another to join Ellington. Only a handful of them succeeded in that objective ... and fewer still traveled the other direction. The Hi De Ho Blog reviews them all for you. And there are a few unexpected names on the list!  Read the full story →

The White Stripes: from Koko to Cab Calloway

Alors que ce fameux groupe de rock a récemment annoncé sa séparation (février 2011), voici la version très callowayenne d'un des tubes de Cab, St James Infirmary Blues de Joe Primrose. Elle fut enregistrée pour l'album éponyme du groupe en 2002. A rapprocher, naturellemment, de la version de 1933 enregistrée pour le dessin animé de Betty Boop... Read the full story →

Miguel Covarrubias: a Mexican in Harlem

Miguel COVARRUBIAS (1904-1957) est un dessinateur, peintre et caricaturiste mexicain qui a passé plusieurs années à New York, de 1924 à 1930 environ. Autant vous dire que cet amateur d'arts et de plaisirs était particulièrement bien tombé ! Ses caricatures sont régulièrement publiées dans Vanity Fair ou The New Yorker. Suite à son voyage en Asie, il se passionne pour l'ethnologie et l'histoire de l'art. Il fera d'ailleurs beaucoup pour la reconnaissance du patrimoine du Mexique. J'ai découvert Covarrubias lors de l'exposition Le siècle du jazz au musée du Quai Branly. Y était présentée une illustration intitulée "Radio Talents" dans laquelle apparaît - devinez qui ? - Cab Calloway ! Read the full story →

A Cab Calloway’s song in a web-series for kids

Le Rétro Kid Show est une nouvelle émission pour enfants diffusée uniquement sur Internet et qui va commencer à "émettre" officiellement en mars 2011. En attendant, ils ont eu la bonne idée de mettre en image la chanson de Cab Calloway "Everybody Eats When They Come To My House". Read the full story →

The sculpted and painted Cab Calloway: a first catalog

"Quel marbre à la postérité fera paraître votre gloire ?" s'interrogeait Malherbe (qui s'y connaissait plus en poésie qu'en jazz). Il était donc logique qu'en plein gloire, soutenu par son agent actif Irving Mills, Cab passât à la postérité, sculpté dans le marbre ou modelé dans l'argile. Au cours de mes diverses recherches, j'ai pu recenser différentes œuvres représentant le roi du Hi de Ho et j'en ai dénombré 5. Pour le moment. Les voici dans leur ordre chronologique d'apparition. Read the full story →

Julien DELLI FIORI: the radio guy who loves jazz... and Cab

Passionné de musique, et de jazz en particulier, Julien DELLI FIORI (67 ans) dirige aujourd'hui la station FIP, après avoir animé durant des années sur France Inter l'émission dominicale "Ascenseur pour le Jazz". Tout jeune, il fait partie de la première équipe de FIP en 1971 comme programmateur puis animateur. Ses coups de cœur ont autant de force que ses coups de gueule et ont contribué à sa réputation. Et son goût pour Cab Calloway se retrouve notamment dans ses deux derniers ouvrages... Read the full story →

Lena HORNE’s estate at the auctions: twice the estimates!

Le 23 février dernier s'est tenue la vente aux enchères des biens de Lena HORNE, décédée en mai 2010. Plus de 200 pièces, bijoux, livres, meubles, tableaux, photos, robes, etc. ont été mis en vente. Naturellement, sur quelques photos vendues figurait également Cab Calloway (des photos publicitaires pour le film Stormy Weather). Read the full story →

Old marketing lesson: a 1934 St Louis bus pass with Cab Calloway

Voici un objet publicitaire inattendu, en tout cas, que je n'imaginais pas exister à cette époque. Il s'agit d'un passe pour une semaine de trajets valables sur les bus de la ville de Saint Louis (MO). Il fut édité à l'occasion du passage de Cab Calloway entre le lundi 17 et le jeudi 20 avril 1944 à l'ancienne Opera House, appelée depuis 1943, "Kiel Auditorium". Read the full story →

Whoopi GOLDBERG: the star fan of Cab Calloway

  Quel dommage que lorsque nous avons monté le documentaire "Cab calloway, le dandy de Harlem", Whoopi Goldberg n'ait pas daigné répondre à nos demandes d'interview... Elle est pourtant particulièrement fan de Cab Calloway comme cette photo et cette vidéo le prouvent avec bonheur et sincérité. Read the full story →

103 ans et toujours le roi des excentriques : Cab Calloway !

En ce jour de Noël, célébrons les 103 ans qu'aurait eu Cab Calloway s'il n'avait pas eu la mauvaise idée de nous quitter en 1994. Et profitons-en pour remercier LIBERATION d'avoir mis Cab Calloway en couverture de son hors-série "Histoires d'excentriques". Sous le titre "Zoot alors" (paru à l'origine dans l'édition du 14/08/2010), Bernard Icher parle de Cab comme "l'ambassadeur du zoot suit, mouvance protestataire qui scandalisa l'Amérique des années 40." Read the full story →

The very expected "Hi-De-Ho: The Life of Cab Calloway" by Alyn SHIPTON

Si vous lisez ces lignes, si vous suivez ce blog, eh bien sachez qu'il existe A CAUSE de ce livre ! En effet, depuis de nombreuses années, les quelques fans de Cab Calloway attendaient l’arrivée d'une biographie digne de ce nom sur leur idole*. En 2005, Oxford University Press annonce "officiellement" la sortie prochaine d'un livre par Alyn SHIPTON. Puis plus rien. Fin 2005, je prends contact avec l'auteur qui m'explique que rien n'est fait ou presque et qu'il va falloir que je m'arme de patience. C'est alors que j'ai décidé de créer The Hi de Ho Blog : pour patienter jusqu'à la sortie de ce livre en apprenant par moi-même tout ce que j'avais envie de savoir sur Cab (sans oublier de le partager avec vous !). Cela fait bientôt 5 ans que ce site existe et que plus de 300 articles sont en ligne, et pourtant... j'ai éprouvé un réel bonheur à la lecture du livre d'Alyn Shipton. Read the full story →

Discoveries of Cab Calloway broadcasts in the Savory Collection

"Every collector's wet dream", c'est ainsi que Loren Schoenberg qualifie ce qui est l'événement de l'année 2010 - peut-être des années à venir - dans le monde du jazz. Au printemps dernier, Loren Schoenberg, directeur du futur Musée du Jazz à Harlem, a fait l'acquisition d'une incroyable collection de disques de transcriptions radiophoniques des années 30. Ces quelque 975 acétates appartenaient à William SAVORY qui avait été ingénieur du son (il était dans l'équipe qui avait mis au point les 33 tours, rien que ça) et dont le métier était d'enregistrer pour de riches clients les concerts de musique classique et d'opéra qui passaient à la radio. Mais lui, ce qui lui plaisait, c'était le jazz... Read the full story →

So many Calloways, but there’s only one Cab!

Cab Calloway ! Avec un nom pareil qui semble rebondir d'une syllabe à l'autre et une personnalité scénique exubérante aux nombreux succès, on peut être sûr que l'on va attirer les convoitises. Eh bien, cela a commencé très tôt et l'appellation "Cab Calloway" est devenue signe de réussite au point que de nombreux artistes (et surtout producteurs peu scrupuleux) ont tiré la ficelle au maximum pour attirer à eux un public un peu gogo. Alors commençons notre petit jeu "Dans la famille Calloway, je voudrais Blanche, Elmer, Jean, Tiny et les autres"... Read the full story →

New CD: “STUFF SMITH AND HIS LUCIDIN ORCHESTRA” with Cab Calloway’s musicians

  L'incroyable Anthony BARNETT auquel on doit d'encore plus incroyables anthologies et livres autour du violoniste Stuff SMITH vient de sortir un nouveau CD complètement inédit de son idole. Si The Hi de Ho Blog vous en parle aujourd'hui, c'est parce que cet album intitulé STUFF SMITH AND HIS LUCIDIN ORCHESTRA FEATURING ELLA FITZGERALD, nous permet d'entendre plusieurs membres de l'orchestre de Cab Calloway, et non des moindres : Garvin BUSHELL (as, cl), Walter THOMAS (ts), Ben WEBSTER (ts). Il y a même Jonah JONES (tp) et Cozy COLE (dms), mais à cette époque, ils n'ont pas encore intégré les rangs de Calloway. Read the full story →

No banjo in my orchestra, please!

Apparemment, au début 1942, tandis que les USA venaient d'entrer en guerre, le banjoiste Eddie Peabody mena une campagne de lobbying pour la défense du banjo et sa réinsertion au sein des orchestres. Le "roi du banjo" estimait que les chefs méprisaient cet instrument populaire. The Hi de Ho Blog vous dévoile l'opinion de Cab Calloway. Read the full story →

Harry ‘Father’ WHITE: the trombone expert in jitterbug

  Zah Zuh Zah, Harlem Camp Meeting, The Scat Song… Tous ces titres portent la marque de celui que les membres de l’orchestre appelaient entre eux "Father" parce qu’il était l’un des plus âgés : Harry WHITE (Bethlehem, Pennsylvanie, 1er juin 1898 – New York, 14 août 1962). Et pourtant, quand Harry mettait ses lunettes et se mettait à écrire les partitions des arrangements, c’est avec grand respect que les autres musiciens le laissaient faire. Cela donna d’ailleurs le titre Father’s Got His Glasses On. Ce trombone qui avait joué avec Ellington au début des années 20 a connu de grandes heures. Mais malgré son immense talent polyvalent, il est retombé dans l’ombre. The Hi de Ho Blog place à nouveau les projecteurs sur ce father qui ne manquait pas de brothers dans le jazz. Read the full story →

“SWING CAFE”: a children book with bites of Cab Calloway!

  The Hi de Ho Blog sort un peu de son pré carré pour vous signaler - à quelques jours de Noël - un très bel album pour enfants qui leur fera découvrir le jazz : SWING CAFE. Carl NORAC a signé des textes élégants et captivants et Rébecca DAUTREMER a réalisé de somptueuses illustrations pour nous faire vivre les aventures de Zazou, une petite cigale brésilienne. Read the full story →