A 1934 poem to Cab Calloway

En 1932 était paru dans New York Mirror un poème à propos de Cab Calloway que nous avons déjà retranscrit. En avril 1934, tandis que Cab est en tournée en Europe, un nouveau poème fait surface. Cette fois, on parle de la protagoniste d'une chanson interprétée par Cab à cette époque : Sylvia. Autant vous le dire tout de suite, j'ai l'impression que son auteur s'est un peu emporté.
 
 
To Cab Calloway
(on hearing him sing "Sylvia")
 
No more, No more. Take Chloe, Dinah, bring
The red-headed woman with her store-bought hair,
Minnie The Moocher quavering at the fair
Of intimate apes and shadows - anything
Anestheticized, hunting the morgue, aghast
At its own life. Show us our natural face
In its extreme confounding beauty. Trace
The visible noble emblems of our past.
 
But who is Sylvia? Leave her. She's not ours.
Another age construed her with its sleight
Of pouring air like water, braiding light
Into a garland of tumultuous flowers.
Some women are more alive than silk and bone.
Leave her. She will find her way alone...
 
Le Baron
 
publié dans The Afro-American, 21 avril 1934
 
Sylvia... Eh bien pour tout vous dire, je n'ai pas encore réussi à localiser une chanson de ce titre dans le répertoire de Cab Calloway. Jusqu'à présent, aucune discographie, aucun programme ou broadcast ne l'évoque. Je poursuis l'enquête, toutes affaires cessantes et je vous tiens au courant ! Si de votre côté, vous avez une idée ou une suggestion, n'hésitez pas !
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