Donner un surnom ("nickname") à un musicien était chose courante dans le milieu de jazz. Peu y ont échappé. Certains restaient connus uniquement du cercle intime des musiciens, d'autres devinrent des moyens de reconnaissance aisés. Thomas 'Fats' Waller parmi eux était donc surnommé 'Fats' par le public, mais dans l'intimité continuait de se faire appeler Tom ou Thomas. Les surnnoms venaient parfois de l'enfance, souvent d'une particularité physique ou psychologique. Bref, le "blase" comme dirait Simonin, vous suivait partout où vous alliez. Voici les surnoms (et leur explication quand je l'ai trouvée) de quelques-uns des membres de l'orchestre de Cab. Read the full story →
Pour profiter des quelques instants de répit que leur réservaient les tournées, et pour aller à la rencontre de leur public, les big bands organisèrent progressivement des équipes de base-ball. Dans son autobiographie, Cab se vante d'avoir été l’un des tout premiers - voire le premier - à en avoir créé une. Harry James, Benny Goodman et Tommy Dorsey avaient eux aussi leur équipe tandis que Louis Armstrong soutenait une équipe semi-pro de New-Orleans. Ce dont Cab ne se vante pas en revanche, c’est de la façon dont il l’a dissoute… Read the full story →
Certains ouvrages méritent d’être classés parmi les références indispensables pour bien comprendre l’évolution du jazz. Jazz From The Beginning appartient à ceux-là car tout y est : les petites histoires, les grands personnages, la réalité du quotidien, les courants musicaux… Et pourtant, son auteur, Garvin BUSHELL (1902-1991) est un musicien connu surtout par les spécialistes. Dans son autobiographie, il raconte en détail son parcours qui a notamment croisé celui de Cab Calloway de mai 1936 à août 1937. Quinze mois qui nous en disent long sur la vie de l’orchestre et sur ses rapports avec Cab qu’il n’aimait pas vraiment… Read the full story →
Voici un des aspects peu connus de Cab Calloway. En effet, s’il est un chanteur reconnu, peu d’entre vous savent qu’il débuta sa carrière en étant un batteur-chanteur. Mais il jouait également du saxophone, en tout cas, jusqu’à ce que Chu Berry le lui interdise… Read the full story →
Dans cette seconde note consacrée à Benny Payne, le pianiste de Cab Calloway de 1931 à 1943, nous allons découvrir comment il a réagi à son retour de l'armée et comment il a poursuivi sa carrière de pianiste. Nous parlerons également de sa femme, Ethel MOSES, qui a connu une splendide carrière de chorus girl au Cotton Club... Read the full story →
Même si beaucoup de musiciens ont glosé sur la routine de jouer avec Cab et son incapacité à laisser ses solistes suffisamment s’exprimer, on doit tout de même reconnaître que de nombreux pupitres sont restés occupés par les mêmes personnes de nombreuses années. Et en tout premier lieu par Benny PAYNE, le pianiste de Cab de juillet 1931 (première date d’enregistrement) à fin 1943 (son départ à l’armée). Dans cette première partie, nous allons voir la carrière de Benny Payne avant et pendant Cab. Read the full story →
Ralph BROWN (1914-1990) est l'un de ces nombreux danseurs de claquettes qui faisaient partie du spectacle du Cotton Club lorsque Cab menait la revue. Son nom n’est connu que des amateurs éclairés du tap dance, mais ses performances méritent que l’on s’y penche un peu. Read the full story →
Troisième et dernière partie de notre lecture des mémoires de Doc Cheatham, cette note nous permet de voir la tournée européenne du Cotton Club en 1934 avec un regard bien différent de celui de Cab (et sans doute plus juste). nous verrons le départ de Doc en 1939 de l'orchestre et son escapade en France au début de la guerre. La fin de sa carrière mérite tout autant que l'on s'y intéresse tant Doc n'a cessé de jouer jusqu'à la fin de sa vie, lui qui était d'une santé si fragile et qui s'éteignit à 91 ans ! Read the full story →
Après une première note consacrée aux premiers pas de Doc Cheatham dans le monde du jazz, voici la partie dédiée à son parcours avec l’orchestre de Cab Calloway entre 1931 et 1939 et à la suite de sa carrière, des orchestres de Perez Prado à ceux de Vic Dickenson et Wilbur De Paris. Le frêle petit Doc a beau être fragile, son existence a connu bien des rebondissements… Read the full story →
Voici un livre touchant et sincère, à l’image de son auteur, Doc Cheatham (1906-1997), lead trompette dans l’orchestre de Cab de 1931 à 1939. Une fois encore, nous devons à Alyn SHIPTON d’avoir aidé Doc à mettre en ordre ses souvenirs. D’ailleurs, l’un des plaisirs de Doc Cheatham est d’avoir vu ses mémoires éditées de son vivant. Remarquable par bien des détails et le regard humble et honnête qu’il pose sur son existence, I Guess I’ll Get The Papers And Go Home possède un long chapitre passionnant entièrement dévolu à la période avec Cab CALLOWAY que nous aborderons dans la deuxième note consacrée à ce livre. En attendant, voici comment Doc Cheatham fit ses premières armes… Read the full story →
Les journalistes, on le sait, utilisent des raccourcis pour parler des personnalités qui font l'actualité. Cab étant sur le devant de la scène pendant de nombreuses années, il n'a pas échappé à des surnoms donnés par la presse, par ses admirateurs, par des publicitaires ou directement par son agent, Irving MILLS, qui avait un redoutable sens des affaires. Voici ceux que nous avons relevés... Read the full story →
Leroy MAXEY, batteur qui accompagnait Cab Calloway depuis l'époque des Missourians, fut congédié du jour au lendemain en 1939, après 10 ans de fidélité rythmique. Et c'est bien ça le problème avec Cab: quand tout allait bien, les musiciens menaient la belle vie mais attention aux écarts car la sanction devenait immédiate. Un tentative malheureuse de solo par Leroy Maxey s'acheva par l'embauche quasi-immédiate de Cozy COLE... Read the full story →