Bill Bojangles ROBINSON: Cab Calloway’s less friendly partner

Bill Robinson montrant à Cab Calloway
le bijou offert par Shirley Temple*

 
Loin de moi l'idée de faire une énième biographie de Bill Bojangles ROBINSON  (1878-1949), danseur de claquettes hors pair : d'autres l'ont fait avant moi ou le feraient mieux que moi (je pense entre autres à Isabelle Marquis). The Hi de Ho Blog va se contenter de retracer les différents moments où lui et Cab se sont croisés entre 1931 et 1949. Même s'ils ont été très souvent ensemble sur la scène du Cotton Club ou s'ils ont partagé l'affiche de Stormy Weather, ces deux compères-là avaient une relation étonnante : Cab était le jeune chef aux dents longues, et Bill le vieux briscard impitoyable.
 

Bojangles: de la danse de l'escalier à la case de l'oncle Tom
 
William Luther Robinson est né le 25 mai 1878 et c'est sous le nom de Bill Bojangles Robinson qu'il sera connu durant toute sa longue carrière. C'est lun des prodiges de la danse et de ceux qui ont beaucoup fait pour l'art des claquettes durant toute la première partie du XXe siècle. Son style extraordinaire caractérisé par les frappes glissées est illustré par la danse de l'escalier qu'il a inventée. Sa renommée s'étend progressivement de Harlem à Broadway (Blackbirds of 1928) et se poursuit vers Hollywood, aux côtés de la jeune Shirley Temple. Tous deux resteront liés par une indéfectible amitié, même si les rôles de Bojangles dans les films se cantonnent à celui d'un majordome. On lui reprochera d'ailleurs d'avoir trop facilement cédé aux facilités de "l'oncle-tomisme"...
 
 
 
"Je peux te faire et te briser."
 
Robinson Bill photo dedicacee Cab.jpg"A mon pote et partenaire Cab Calloway. Ce fut un véritable plaisir de travailler avec toi. Bonne chance. Bill Robinson" Cette dédicace sur une photo présentée dans Of Minnie The Moocher and Me n'est toutefois pas éloignée de la page où Cab raconte que la plus grosse bagarre qu'il ait eu ce fut avec Bill justement. Bill insistait pour Cab se déplace à un concert en faveur d'un artiste décédé. Mais Cab ne l'entendait pas de cette oreille, et surtout voulait sans doute lever un peu le pied, peu convaincu qu'il était de l'efficacité des concerts caritatifs. Il faut dire que Bill Robinson s'en était fait le chantre puisqu'il participait activement à l'aide des démunis au point qu'on l'avait surnommé le Maire de Harlem (lors du dîner organisé par la fédération des oeuvres caritatives juives, Bill Robinson avait déclaré : "Si Cab annonce qu'il va donner 100 $, moi je donnerai 250 $ !" Classe, non ?). Ils se traitèrent de tous les noms d'oiseaux et en vinrent aux mains devant les portes mêmes du Cotton Club ! Cab explique :
"(...) il était aussi vulgaire et violent. Toutes ces histoires sur Bill qui portait toujours une arme sur lui et n'hésitait pas à s'en servir et à se battre sont vraies. Il m'a dit : 'Ecoute, petit morveux, ne pense pas une seconde pouvoir faire du chemin dans ce business sans moi. Je peux te faire et te briser, fils de pute, et quand je te dis qu'on va faire un concert caritatif, on va le faire.' Alors on s'est battus. C'était une belle et courte bataille et aucun de nous deux ne gagna vraiment. Sauf qu'on a évidemment fini par faire ce concert. Bill devint un de mes meilleurs amis au monde. Il me guida et fit beaucoup de choses pour moi. Il était extraordinaire."
 
C'est vrai qu'on est prêt à quelques contradictions quand il s'agit d'écrire ses mémoires... Néanmoins, étant donné le nombre de shows qu'ils ont dû faire ensemble et l'âge qui les séparait, on peut facilement imaginer que Bill endossait en quelque sorte le rôle de figure paternelle dans le show business pour Cab.
 
 
 
 
1931 : sur la scène du Paramount Theater de New York.

1931 March 27 Paramount Robinson et Cab.jpgLa première rencontre avec son "paternel" du show business date de mars 1931, seulement quelques jours après que Cab se soit installé au Cotton Club, le 4 février.  Il ne compte déjà plus son temps, enchaînant plusieurs engagements par soirée. Descendant de Harlem pour atteindre Time Square, Cab rejoint Bill Robinson pour un spectacle qui recrée la folle ambiance des nuits chaudes de la 125e rue : "Harlem Nights Come To Town." C'est déjà une forme de consécration pour le jeune Cab (24 ans !) qui côtoie Bojangles (53 ans !), connu et reconnu depuis le début des années 20. Le contrat est même prolongé tant le succès est immense, passant  alternativement du Paramount de Manhattan à celui de Brooklyn.

Notons au passage que les Hi de Ho de Cab ont dû suffisamment impressionner Bill Robinson pour qu'il enregistre en mai 1931 (quelques jours après la sortie du 78 tours de Cab, Minnie The Moocher dont le succès fut immédiatement immense) la chanson Just a Crazy Song ou les mêmes Hi de Ho et autres Hi Hi Hi résonnent jusqu'à la note finale entre deux pas de claquettes... Vous pouvez d'ailleurs l'écouter en bas de cette note (ou bien acheter l'indispensable compilation Tap Dancing parue chez Saga Jazz, sous la direction d'Isabelle Marquis).
 

 
Robinson et Cab en répétition.jpg
Les deux compères en répétition (1936)

Têtes d'affiche du Cotton Club de Manhattan
 
En 1936 lorsqu'Herman Stark rouvre le Cotton Club sur Broadway et la 48e rue, après que celui de Harlem a fermé, il sait qu'il doit offrir une revue de toute splendeur au public de Blancs qui viendront encore plus nombreux. Les temps ont changé et les exigences du public demandent toujours plus. En choisissant de faire coup double avec "le maire de Harlem" (surnom de Robinson dû à sa générosité et son activisme au sein de la communauté noire) et sa Majesté le "roi du Hi de ho", le Cotton Club va connaître un succès inégalé jusqu'alors. La recette marchera si bien que le duo se retrouvera pour 3 revues différentes du prestigieux night-club. Tout cela ne se fera pas sans heurts, bonheurs et malheurs.
 
 
1936 Ad Cotton Club avec Bill Robinson.JPG
  • Du 24 septembre 1936 au 25 février 1937 : "Copper Colored Gal of Mine"

3 shows par jour : à 19h00, minuit et 2h00 du matin. Reconnu par la critique comme l'un des meilleurs shows donnés à voir, il présente de nombreux numéros époustouflants dont ceux des Berry Brothers, de The Tramp Band (qu'on reverra sur un bateau du Mississipi avec Bill dans le film Stormy Weather). Et nos deux bonshommes sont particulièrement bien entourés : le Cotton Club ne recule devant aucun sacrifice et adjoint une cinquantaine de chorus girls "sepia" toutes plus belles et peu farouches. L'un des titres "Doin' The Susie Q." devient la nouvelle danse à la mode... Devant le succès rencontré, (30 000 $ en moyenne durant les 16 premières semaines !) la revue qui devait cesser au 31 décembre 1936 fut prolongée jusqu'au 25 février 1937.

Shes Tall Shes Tan Partition.JPG

  • 30 novembre 1937 à mars 1938 : "She's Tall, She's Tan, She's Terrific"

En réalité, la revue avait débuté en septembre, mais Bill Robinson était resté à Hollywood pour terminer un engagement. L'affiche dut être modifiée au dernier moment avec ce sont les Nicholas Brothers qui remplacèrent Bojangles au pied levé (sic). La revue eut tout de même un beau succès, notamment avec le numéro "Hi de Ho Romeo" où Cab, tout de pourpoint vêtu lançait des sérénades à Mae Johnson, sa Juliette de scène.

Bill Robinson, qui affichait déjà 50 ans au compteur, rejoignit tout le monde en fanfare à compter du 30 novembre. A 3 500 $ de salaire par semaine, Bill pouvait garder le sourire ! Et pour se faire pardonner les jours de fermeture dus aux répétitions pour remettre le spectacle autour de sa personne, Bojangles créa un nouvelle danse à son nom.

Notons que la revue de l'automne 1938 se fera avec Cab Calloway, mais sans Bill - et toujours avec les Nicholas Brothers !

 

COTTON CLUB vue exterieur 1939 World Fair Eliot Elisofon.jpg

  • Du 29 mars 1939 à juin 1939 : la World's Fair Revue

"Its the most successful cavalcade of dynamic singers, rippling feet and flashing limbs." [...] "The whole show is better than good. It's tops. And the lion's share of the credit belongs to Messrs. Robinson and Calloway" (in New York Times, 2 avril 1939). Le critique du prestigieux journal de la grosse pomme ajoute même que le show permet à Cab de faire autre chose que montrer l'étendue de sa garde-robe ! La revue est notamment marquée au niveau artistique par l'arrivée de Sister Rosetta Tharpe. Elle est aussi caractérisée par un succès sans précédent : rien que la première semaine, 7 000 demandes de réservation ne purent être honorées ! Il faut dire qu'avec la foire universelle (World's Fair), les touristes étaient nombreux à New York.

Dans Mr Bojangles, Jim Haskins explique qu'en particulier durant la revue du Cotton Club de 1939, Cab eut des difficultés à partager la tête d'affiche avec Bill Robinson : "J'étais vraiment le faire-valoir" raconte-t-il. Il faut dire qu'en plus, Bill avait ses exigences et imposait par exemple 1$ d'amende aux chorus girls surprises en train de parler durant le spectacle. Toutefois après 14 semaines au Cotton Club, au moment de Noël, Bojangles se mit à offrir des cadeaux à tout le monde : de l'ouvreur à Cab Calloway lui-même.

Apparemment conscient des difficultés de leurs relations, Bojangles aurait proposé à Cab de faire le point au cours d'un déjeuner et de devenir amis pour de bon. C'était juste après un de ces concerts privés joués à Sing-Sing pour le plaisir de quelque mafieux emprisonné.

Comme de nombreux jazzmen, Bill Robinson n'hésitait pas à cumuler les engagements, quitte à mener une vie de dingue. Durant la revue World's Fair de 1939 au Cotton Club, Bill était également la vedette du spectacle Hot Mikado (sur ce lien, visionnez une exceptionnelle captation EN COULEUR de la revue) qui était présenté à Flushing Meadows, à quelques kilomètres de là. Imaginez son emploi du temps chaque soir durant des semaines :

  • 19h30 : premier show du Cotton Club sur la 48e rue à Manhattan,
  • 20h40 : lever de rideau pour Hot Mikado au Music Hall Center à Flushing Meadows (Queens),
  • 00h00 : 2e show du Cotton Club,
  • 02h00 : 3e show du Cotton Club,
  • Plus les matinées les mercredis et samedis...

Et pour compliquer le tout, les producteurs de Hollywood vinrent même proposer à Robinson et Calloway de tourner dans un ou plusieurs films durant l'été 1939 dans les studios de Long Island ! Les deux hommes acceptèrent mais rien ne vit le jour concrètement avant... 1943 et Stormy Weather.

 

SW Still Bill et Cab.jpg
Cab et Bill dans une scène très "jive" de "Stormy Weather".

"Stormy Weather" (1943) : Thanks, pal pour tes vacheries !

Sacré Bill : c'est la vedette du film qui raconte son histoire, célébrée pour sa gentillesse à l'écran. Mais détrompez-vous ! Bill Robinson était bel et bien une vieille carne  résolument éloignée du personnage si sympathique qu'il incarnait au côté de Shirley Temple dans les films gnan-gnan des années 30. D'ailleurs, à propos de Shirley Temple, j'ai failli oublier de vous dire que pour la durée du tournage, Cab Calloway avait loué sa maison d'Hollywood. Eh bien, durant le tournage, et après tant d'années et de scènes partagées, ce bon vieux Bill Robinson n'avait rien trouvé de mieux que de mettre en doute devant tout le monde la capacité de l'orchestre de Calloway à bien accompagner ses pas de danse. Il avait fallu l'intervention de Benny Carter (alors arrangeur de la musique du film - voir notre article) pour arrondir les angles et ménager les susceptibilités de chacun...
Vous voulez un autre exemple de sa vacherie légendaire ? Bojangles avait appelé son chien Ethel Waters, du nom de la chanteuse de jazz qu'il détestait (et qui lui rendait bien d'ailleurs, comme à tout le monde - voir notre article pour la haine qu'elle portait à Lena Horne à cause de Stormy Weather) !

Robinson et Cab scène CottonClub37.jpg
Bill Robinson et Cab Calloway sur la scène du Cotton Club en 1937*
50 et 60 ans de carrière de Bill célébrés en compagnie de Cab.

Malgré toutes ces anecdotes, souvenons-nous que le monde du show-business est une "grande famille". D'ailleurs, le 12 décembre 1936, le directeur du Cotton Club Herman Stark organisa une fête en l'honneur des 50 ans de Bill Robinson dans le spectacle. Dan Healy et Cab Calloway étaient les maîtres de cérémonie où l'on put voir les chanteuses blanches Ethel Merman, et Aunt Jemina ainsi que plusieurs autres danseurs de claquettes. L'événement fut même  retransmis à la radio. Dix en plus tard, en avril 1946 furent célébrés les 60 ans de carrière (!) de Bill Robinson au Café Zanzibar de New York. Toute la journée, les hommages officiels s'étaient succédés et on avait même décrété un Bill Robinson Day. Un spectacle eut lieu le soir regroupant de nombreux artistes parmi lesquels figuraient W.C. Handy, Noble Sissle et Cab Calloway.

Apparemment, Cab et Bill apparurent ensemble pour la dernière fois le 31 janvier 1949 au Crystal Ballroom de Miami pour un show caritatif, en compagnie d'Ella Fitzgerald.


Robinson Bill enterrement LIFE.jpg
Un enterrement payé par Ed Sullivan... mais sans Cab, excusé !
Après avoir gagné plus de 3 millions de dollars durant toute sa carrière, Bill Robinson mourut dans la pauvreté, endetté jusqu'au cou, devant 70 000 $ à Winthrop Rockfeller ou le chroniqueur Ed Sullivan. Celui-ci, pas chien, paya tout de même les funérailles. Elles donnèrent lieu à un immense rassemblement : plus de 500 000 personnes, comme en témoigne le reportage photographique du magazine LIFE.


"J'aurais voulu le voir danser au paradis..."
Un splendide exemple de langue de bois - ou de pardon de la part de Cab qui n'aimait pas rester sur de mauvais sentiments - est l'article qu'écrivit Cab Calloway pour le Baltimore Afro-American du 10 décembre 1949... en direct de Cuba  (sous le soleil, contrairement à New York où il avait neigé et où il faisait un froid de gueux) ! Je vous le livre in extenso parce qu'il vaut son pesant de cacahuètes :

"BOJANGLES L'AURAIT VOULU AINSI.
La Havane, Cuba - Un des plus grands regrets de mon existence est de n'avoir absolument pas pu accompagner hier (28 novembre) entre la 125th rue de Harlem et Broadway les derniers pas de Bill (Bojangles) Robinson, un des plus authentiques artistes que le monde a connu et l'un des premiers citoyens de la nation. Cela a dû lui faire bizarre à Bill de ne pas descendre en dansant en direction de Broadway. Il a sans doute eu envie de leur dire de se réjouir, de ne pas être triste. Mince, c'était simplement un nouvel adieu à un autre tour de danse.

Il aurait été fier de voir la procession passer devant le Palace où une grande banderolle secouait son message, "Adieu Bill - Ses pieds dansants apportèrent la joie dans le monde". Je parie qu'il a grimacé en passant devant le théâtre : plus d'un million de personnes le regardaient passer le long de ces rues qu'il connaissait si bien.
1949 12 10 hommage de Cab à Bojangles Robinson ext.pngBill était âgé de 71 ans lorsqu'il est mort vendredi 25 novembre.  "Agé" de soixante-et-onze ans dites-vous ? Il était "jeune" de 71 ans ! Bill souriait sans cesse à la vie à mesure qu'il vieillissait. Pourquoi ? Parce qu'il disait toujours qu'il danserait encore à 100 ans.
Et Bill Robinson dansera encore à 100 ans, au moins les mémoires du show-business, de tous ceux qui connaissaient et aimaient Bill, de tous ceux qui admiraient ses dons de danseur, de tous ceux qui riaient à ses remarques amusées, de tous ceux qui étaient émerveillés par sa jeunesse et sa vigueur.
Il était midi quand le convoi quitta la 5e avenue et tourna sur la 142e rue, en direction de l'église baptiste abyssinienne où se tenaient les funérailles. Tout le long, sur dix rangées, la foule éplorée le suivait du regard.
On m'a dit qu'à l'intérieur de l'église attendaient des célébrités de toutes sortes, mais les célébrités n'ont jamais fait grand chose à Bill Robinson. Bill aimait les gens et s'ils étaient célèbres, ça lui allait. S'ils ne l'étaient pas, pareil. Je parie fort que la foule d'inconnus a autant ému Bill que la galaxie de noms qui ont fait de sa dernière apparition publique un adieu hors pair.
Bill aurait compris pourquoi je n'ai pu être là. "Cab" aurait-il dit, "tu dois continuer de jouer ton show à Cuba, mais je sais ce qu'il y a dans ton coeur et c'est bien ça qui compte."
J'étais donc un pleureur solitaire là où Bill n'est pas aussi connu et j'aurai encore aimé être avec Bill à la fin. Mais vous savez ce que j'aurais préféré ? Pouvoir le voir faire ses dernier pas en haut des escaliers... ceux qui mènent au paradis.
Vous imaginez Bill Robinson en train de faire des claquettes aux portes du paradis, les mêmes pas que ceux qu'il faisait au Palace ou à l'Apollo ? Vous le voyez en train de ricaner tandis qu'il danse pour l'éternité ? Moi, je le vois.
C'est un long appel depuis La Havane à Cuba, mais il peut m'entendre maintenant... Adieu Bill. Tes pieds dansants ont apporté la joie dans ce monde... Et nous t'aimions."
 
Belle leçon de pardon et de salut typique show-business, non ? C'est vrai qu'à cette époque, la vache maigre adoucissait les rancœurs. Cab avait effectivement un engagement à La Havanne où il passait beaucoup de temps, avec un petit combo ou bien accompagné de musiciens locaux. C'est d'ailleurs là qu'il se maintenait un train de vie et de scène suffisant pour y rester de longues semaines. Il retournera à Cuba et en Amérique du Sud de nombreuses fois de la fin des années 40 au début des années 50 (nous consacrerons prochainement une note à ce sujet).
Toujours est-il que quelques mois plus tard, en mai 1950, Cab Calloway fit un concert  en compagnie d'Elaine Robinson, la veuve de Bojangles au Earle Theater de Philadelphie, la ville originelle de Bill.

Quant à la fameuse photo dédicacée par Bill, elle trônait dans le bureau de la maison de Cab, comme si elle semblait jeter un coup d'œil derrière lui quand il écrivait...


Pour aller plus loin sur le sujet :
  • Tap Dancing (Saga), compilation CD réalisée par Isabelle Marquis
  • Live From The Cotton Club, coffret 2 CD et livre, Bear Family
  • Mr Bojangles, de Jim Haskins
  • Cotton Club, de Jim Haskins
  • Of Minnie The Moocher & Me, Cab Calloway
*Les photos avec astérisque sont tirées du splendide livret Live From The Cotton Club paru chez Bear Family.

 

blog comments powered by Disqus