Cab Calloway’s house in danger!

Cab Calloway vécut les dernières années de sa vie dans une grande maison de la banlieue chic de New York, à White Plains. C'est là que, depuis 1955, se donnaient rendez-vous Nat King Cole, Lionel Hampton, Duke Ellington, Lena Horne (et même Michael Jackson !) et de nombreuses personnalités ou anonymes pour se remémorer le bon vieux temps, faire une jam, ou tout simplement déguster les barbecues dont Cab avait le secret. Là sont rassemblés de nombreux souvenirs et objets personnels du roi du Hi-de-Ho.

A sa mort, en 1994, la maison est vendue mais une des filles, Cecelia, loue la maison au nom d ela famille et de la préservation de l'esprit de Cab Calloway. Une promesse d'achat est faite (estimée par son propriétaire à 1 million de dollars) avec, en tête, l'idée de créer une "Cab Calloway House", à l'image de la maison de Louis Armstrong dans le Queens.
Pour financer le projet, la famille projette d'ouvrir un studio d'enregistrement au sous-sol de la maison. Mais tout cela capote à cause d'une inondation, et d'un état général dégradé de la demeure. Résultat : 35 000 $ d'arriérés de loyer que le tribunal local somme de payer d'ici début octobre !
Facteur d'aggravation de la situation, le décès de Chris Calloway en août dernier qui a renforcé l'impérieux besoin de la famille de donner un lieu où son esprit puisse être partagé par tous ceux qui aiment le jazz.
Reste l'espoir que les autorités locales, interpelées récemment par Cecelia, décident d'inscrire la demeure comme monument historique, ce qui faciliterait toutes les démarches à venir et règlerait sans doute une partie des problèmes financiers.

A chacun de nous d'en parler et d'attirer l'attention des médias sur ce délicat problème de la préservation du patrimoine du jazz dont, assurément, la maison de Cab Calloway fait partie.


Pour en savoir plus et pour agir :


Un grand merci à TSF Jazz et en particulier Laurent SAPIR,
d'avoir relayé l'information sur leurs ondes et sur leur site.
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