Cab Calloway elected “Best dressed bandleader” of 1941

En juillet 1941, Cab Calloway reçut les honneurs de la Guilde Custor des Tailleurs en étant désigné comme le plus élégant chef d'orchestre des Etats-Unis (il faut dire qu'à cette époque, les autres pays avaient un peu autre chose à faire qu'à parler chiffon, les treillis étant plus d'actualité !).
Cette récompense était logique pour Cab qui, depuis ses tout débuts, avait toujours su conjuguer sens de la scène, entertainment et élégance.
Dans son autobiographie, Cab parle d'ailleurs de plus de 200 costumes dans sa garde-robe et presque autant de paires de chaussures !
Ses musiciens eux-mêmes disposaient toujours de 3 costumes différents et avaient pour consigne d'avoir leurs chaussures très bien cirées. Gare à celui qui n'était pas au niveau : il avait une amende à payer !

Un article du Chicago Defender du 5 juillet 1941 décrit les différents fournisseurs de sa Majesté le Roi du Hi-de-Ho :
  • Sa garde-robe du soir provenait de Londres (en tout cas jusqu'au début de la guerre) puis de Toronto,
  • Ses vêtements de ville étaient coupés à Chicago
  • Ses tenues de scène étaient taillées par une grande maison de la 5e Avenue.


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Tenue de ville (ou de studio) estivale...

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Tenue de scène...

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L'orchestre en 1941 : du chef à tous les pupitres, l'élégance est de mise.

Pour vous démontrer que ce que l'on écrit sur Cab n'est jamais totalement faux, lisez donc ces quelques lignes tirées de son autobiographie :

“During the '40s they used to say that I had 40 suits and 40 pairs of shoes. It ain't true. I had 50 suits and 50 pairs of shoes and 50 pairs of pearl-gray gloves too. They used to say that I got arrested twice a month for speeding on the New Jersey Turnpike. That's a lie. Brother, I owned the New Jersey Turnpike, and I used to run that big old Lincoln through the Holland Tunnel and over the Jersey meadowlands like there was no tomorrow. They used to say that I had a beautiful woman in every city and town in the country. Shoot, I had two, one for rainy days and one for sunny days. They say I’ve had and lost millions of dollars. Buddy, they haven't stopped counting yet. Women, horses, cars, clothes. I did it all. And do you know what that's called, ladies and gentlemen? It's called living.”

 

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