Press raves for “Stormy Weather”

 

Hollywood Reporter, juillet 1943 :

“Le film le plus dansant, le plus chantant de son époque ! (...) Il est sans précédent !”

 

TIME Magazine, 12 juillet 1943"

“STORMY WEATHER is an all-Negro musical which packs enough talent and enough plain friendliness, if only they were used well, to temper even the contemporary weather of U.S. race relations. Unfortunately, not much comes off as it might have.

The film tells the desultory tale of a dancer (Bill Robinson), from the moment after World War I when he marches up Broadway to the strains of Jim Europe's wonderful band, to the moment after Pearl Harbor when a proud singer (Lena Horne) finally sees it his way and they face the stentorian marriage blessing of Cab Calloway. A great many types of Negro entertainment are represented: some good, some not so good.

Bill Robinson is the Phidias of tap dancing, and there is such humanity in his mere presence that his acting is neither here nor there. Fats Waller & Band, richly aided, tonsils and all, by Singer Ada Brown produce a blues in a Beale Street joint which, if it inevitably falls short of absolute genuineness, is a fine restoration by Grade-A archeologists. The dancing Nicholas Brothers, younger and more agile by some decades than the great Robinson, stage a volcanic family eruption.

Cab Calloway is more a matter of taste—a haberdashing showman who is bound to worry the discriminating by tearing the passions of jazz to tatters. Lena Horne sings with high lavender virtuosity, and audiences will divide on whether she is truly elegant or merely too refined. Katherine Dunham's pretentious ballet troupe is also likely to split the vote.

The best of the show is represented by Robinson and by a not especially brilliant comedian (Dooley Wilson), who will nonetheless delight audiences because he works with just the Elizabethan blend of simplicity and skill which today is seldom found outside Harlem's Apollo Theater.”

 

New York Times, 22 juillet 1943 :

Stormy Weather, comédie musicale noire avec Bill Robinson au Roxy
“La 20th Century Fox nous a offert hier sa nouvelle revue musicale au casting exclusivement noir, Stormy Weather, avec l’inimitable Bill Robinson, l’oiseau écorché Lena Horne. La première a eu lieu à New York à la fois au Roxy Theatre, à l’angle de la 7e et de la 15e avenue, et au théâtre de l’Alhambra à Harlem, sur 7e et la 126e rue.

Stormy Weather est un spectacle de première qualité, le type même de divertissement qui vous fait oublier vos problèmes du moment. Il y a tant à choisir, la Fox ayant été sagement inspirée d’enterrer le maigre filet d’histoire sous une abondance de talents musicaux noirs, que Stormy Weather a plus l’air d’un super-vaudeville (spectacle type music-hall ayant cours au début du XXe siècle aux USA) que d’un film.
Musicalement, c’est également un plaisir pour les oreilles, particulièrement lorsque Mlle Horne va au plus profond de son désespoir pour interpréter le standard de blues  qui a donné son titre au film, avec une manière personnelle et rafraichissante, même de nos jours. Elle s’en sort également très bien avec I Can’t Give You Anything But Love, There’s No Two Ways About Love et Diga Diga Do entre autres.
Isoler chaque interprète et le résumer en une seule phrase rendrait ce compte-rendu particulièrement long. En bref, « swell » (cool) dans tous les sens du terme. Parmi les séquences qui frappent le spectateur (sans parler de chaque minute où le bon vieux Bojangles lui-même fait glisser ses « pieds éduqués »), il y a celle de Beale Street Café avec Fats Waller et Ada Brown, faisant des merveilles avec Ain’t Misbehavin et That Ain’t Right ; la séquence Stormy Weather chantée Mlle Horne et celle de Katherine Dunham emballant une danse jungle avec sa troupe ; les Nicholas Brothers aux jambes de caoutchouc et leur incroyable numéro de danse acrobatique, sautant comme des grenouilles et s’envolant du haut d’un escalier comme un aigle dandy ; le numéro de Miller et Lyle avec leur sketch où ils s’interrompent sans cesse ; Cab Calloway, le maître du hi-de-ho, dans ses atours zoot suit de satin blanc, criant Geechie Joe et Jumpin’ Jive. Notre seul regret est que personne n’ait songé à confier une chanson à Dooley Wilson. C’est vraiment dommage, même s’il s’en sort très bien dans son second rôle.
La Fox parle de Stormy Weather comme d’une cavalcade de divertissement noir. Les 25 ans qui séparent le retour de France de l’accès en haut de l’échelle de Hollywood en 1936 de Bill Robinson font partie de cette « cavalcade. » Mais la portée d'histoire est trop faible pour représenter la contribution majeure des Noirs au monde du divertissement.  L’ensemble du film est tenu par une interminable idylle entre M. Robinson et Mlle Horne.
Sous la direction maîtrisée d’Andrew Stone, l’histoire se déroule sans à-coup. Les décors sont crédible, le mauvais goût ayant été éliminé par la limitation de 5000 $ imposée par la guerre et qui a prévalu sur le tournage de Stormy Weather. La 20th Century-Fox semble avoir une fois de plus touché le jackpot et va faire un malheur au box-office.”
 

 

Naturellement, cette note sera complétée au gré de nos trouvailles...

 

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